Estime de soi – La vérité pour s’aimer vraiment !
Qu’est-ce que l’estime de soi ? Et comment la développer ?
Qu’est-ce que l’estime de soi ?
Les effets d’un manque d’estime de soi
FAKE 1 – Acheter, posséder… consommer
“Acheter une grosse voiture ou un chien qui fait peur, acheter cette belle robe ou ces beaux sneakers ne sont que des prothèses de l’estime de soi.”
Christophe André et François Lelord
Estime de soi, Editions Odile Jacob, 2008
Le syndrome de l’imposteur
Par exemple, si on porte des vêtements qui ne nous correspondent pas du tout (trop extravagants, trop m’as-tu-vu, trop pompeux, à l’opposé de notre style …), on se sent d’emblée mal à l’aise, mal dans nos baskets. Cela conforte justement notre piètre image de nous -même et renforce un manque d’estime de soi.
C’est notamment le cas des achats de produits luxueux. En effet, l’étude « Le syndrome de l’imposteur pour la consommation de luxe » (1) explique que « paradoxalement, la consommation de luxe peut se retourner contre elle et conduire les consommateurs à se comporter avec moins de confiance en raison de leur sentiment d’authenticité miné. »
Alors, consommer pour changer notre image atteint un objectif inverse : cette consommation compensatoire entache l’estime que nous nous portons.
Motifs d’achat et estime de soi
Par contre, acheter pour nous transformer en quelqu’un que nous ne sommes pas et paraître « meilleur » renforce paradoxalement le manque d’estime de soi.
Ce qu’il faut retenir c’est que : Consommer pour se porter une attention particulière est bénéfique à notre estime de soi (consommation gratifiante). Par contre, consommer pour compenser une blessure narcissique est néfaste (consommation compensatoire).
FAKE 2 – Investir dans son apparence physique exagérément
“Ce que je n’ai jamais dit face à la caméra, c’est que je n’ai pas confiance en moi, parce que je dois penser à mon image tous les jours.”
Fake 3 : Consulter trop souvent sur les réseaux sociaux
Un nombre important de « likes » et autres attentions affichées sur les réseaux sociaux peut nous faire croire que nous sommes « importants » ou « aimés »… ne serait-ce qu’un instant. Mais attacher trop d’importance aux avis des réseaux sociaux est en réalité très nocif pour l’estime de soi. 2 raisons :
Les réseaux sociaux, créateurs de jalousie sociale
Les réseaux sociaux nous font croire que les autres ont une vie trépidante et enviable comparée à la nôtre. Nous nous comparons à cette image surfaite affichée sur les réseaux sociaux et devenons ainsi jaloux et envieux. Et à la longue, nous nous trouvons « moins bien que les autres » et perdons confiance en nous. On ne s’étonne donc pas que les moins de 30 ans ont 15% moins confiance en eux que leurs aïeuls de 20 ans au même âge (2)
Les réseaux sociaux, amplificateurs de validation sociale
Ces boucles nous poussent à publier encore, et encore, car nous voulons toujours plus de likes, de cœurs, de « trop belle ma chérie », « trop fort mon pote » … toujours plus de shoots de dopamine. Et une réelle addiction s’installe !
Et comme toute addiction, avec le temps, cela vous détruira vos relations, coûtera de l’argent et empirera votre vie.
Simon SINEK
Consommer pour compenser une blessure narcissique, prêter une attention exagérée à son apparence physique ou encore chercher une « reconnaissance » sur les réseaux sociaux, on le voit, ne fonctionne pas !
En réalité, ces trois mythes proviennent d’une seule et même source : ils ont tous pour objectif de trouver une solution en dehors de nous, c’est-à-dire dans le regard des autres. En fait, l’estime de soi se trouve dans la relation que nous entretenons avec nous-mêmes. Elle repose sur la relation de « soi à soi ». Ainsi, toutes les tentatives visant à modifier notre apparence ou à rechercher du réconfort à l’extérieur sont vaines et inefficaces.
- se respecter
- se connaître et s’accepter
- se donner de l’attention.
Pilier n°1 de l’estime de soi : Se respecter
Le problème quand on manque d’estime est que nous sommes tellement convaincus que nous manquons de vertus qu’il est difficile de stopper cet auto-sabotage ! La solution est alors d’apprendre à remettre en question ces croyances négatives.
Pilier n°2 de l’estime de soi : Se connaître et s’accepter
Oscar WILDE
Révéler son potentiel
Accepter ses failles
Et pourtant, c’est en tolérant les éléments négatifs de votre personnalité que vous pourrez consolider l’estime que vous vous portez. En parler, trouver des avantages à vos fragilités ou encore des stratégies pour les améliorer, plusieurs options s’offrent à vous pour apprendre à accepter vos défauts.
Pilier n°3 de l’estime de soi : Se donner de l’attention
En résumé
L’estime de soi est un sentiment subjectif de notre propre valeur sur lequel nous pouvons agir. Compenser le manque d’amour propre par des facteurs externes en cherchant l’approbation des autres est une stratégie contre-productive.
En réalité, développer l’estime de soi nécessite un travail sur soi sur 3 fondamentaux : le respect, la connaissance de soi et l’attention que nous nous portons.
Références de l’article
(2) Statistica, 2018