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Intelligence émotionnelle ?

Comprendre ses fondements et ses avantages
Des centaines de conférences et formations, des milliers d’articles et pas moins de 10 ouvrages cette année sur le sujet, on entend de plus en plus parler de l’intelligence émotionnelle. Cependant, la plupart d’entre nous en avons une définition souvent erronée. Alors que signifie exactement l’intelligence émotionnelle ? Et pourquoi un tel engouement ? Découvrons ensemble cette intelligence si particulière : l’intelligence émotionnelle !

Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?

La fausse séparation entre raison et émotions

De premier abord, les mots « intelligence » et « émotionnelle » nous paraissent contradictoires. Cette perception remonte sans doute à l’influence de René Descartes, (1600), qui considérait les émotions comme des perturbateurs de la « vraie » intelligence : la sacrosainte raison. Raison et émotions étaient ainsi séparées. A l’époque, on pensait que pour être « intelligent » (savoir réfléchir et prendre les bonnes décisions), nous devions contrôler les émotions qui nous dérangeaient : nos peurs, nos chagrins, nos colères… Et cette croyance est encore bien vivace aujourd’hui et conduit à une interprétation erronée de ce qu’est réellement l’intelligence émotionnelle.

En réalité, au début des années 1990, les neuroscientifiques ont fait une découverte fondamentale : raison et émotion ne font qu’un ! (« L’erreur fondamentale de Descartes », Antonio Damasio). En d’autres termes, les émotions sont des informations précieuses car nécessaires à notre raisonnement et nos prises de décisions. Ainsi, pour être « intelligent », nous devons forcément intégrer nos émotions. C’est alors qu’est apparue une alternative à l’intelligence froide :  l’intelligence émotionnelle.

Définition de l’intelligence émotionnelle

Tous les experts ne définissent pas exactement l’intelligence émotionnelle de la même manière mais généralement c’est le modèle des compétences émotionnelles qui prévaut. L’intelligence émotionnelle consiste à maîtriser 5 compétences : identifier, comprendre, exprimer, gérer et utiliser les émotions, les siennes et celles des autres.
Identifier
Savoir reconnaître et nommer avec précision l’émotion que l’on ressent et les émotions des autres
COMPRENDRE
Comprendre ses propres émotions et celles des autres
GERER
Canaliser ses émotions fortes et disposer de plusieurs stratégies de régulation émotionnelle.
EXPRIMER
Savoir exprimer ses émotions de manière constructive et savoir écouter celles des autres.
UTILISER
Savoir utiliser les émotions pour développer son bien-être, décider et influencer.

Alors, faire preuve d’intelligence émotionnelle signifie être capable de traiter l’information – transmise par l’émotion – (compétences « identifier » et « comprendre » en l’intégrant dans les processus cognitifs (compétence « gérer ») et en la transformant en un comportement efficient (compétences « exprimer » et « utiliser »).

Il ne s’agit donc pas d’avoir un contrôle sur nos émotions (comme le suggérait Descartes) mais bien de savoir raisonner en fonction de nos émotions : les comprendre pour savoir comment se comporter. C’est pourquoi l’intelligence émotionnelle est considérée comme une soft skill (ou compétence comportementale, qui permet d’opter pour le comportement le plus adapté dans un contexte donné).
Aussi, l’intelligence émotionnelle ne concerne pas uniquement nos propres émotions mais aussi celles des autres. En effet, les compétences émotionnelles sont utilisées sur un plan intrapersonnel (ses propres émotions) qu’interpersonnel. En d’autres termes, être intelligent émotionnellement consiste également à savoir reconnaitre et comprendre les émotions des autres, les aider à les gérer et savoir réagir face aux émotions des autres ainsi qu’utiliser les émotions pour influencer nos relations avec les autres.

Enfin, on réduit souvent l’intelligence émotionnelle à la simple gestion de ses émotions (ou régulation émotionnelle). On peut se rendre compte que l’intelligence émotionnelle est bien plus que cela !

Autres définitions et modèles

Modèle Daniel Goleman

Daniel Goleman a popularisé l’intelligence émotionnelle grâce à son best-seller éponyme.  Le modèle de Goleman (1995) pour dresser une définition de l’intelligence émotionnelle se décline en 25 compétences qui s’articulent autour de 5 facteurs principaux :
  • La conscience de soi, est la capacité à comprendre ses émotions, à reconnaître leur influence à les utiliser pour guider nos décisions.
  • La maîtrise de soi, consiste à maîtriser ses émotions et impulsions et à s’adapter à l’évolution de la situation.
  • La conscience sociale, englobe la capacité à détecter et à comprendre les émotions d’autrui et à y réagir.
  • La gestion des relations, qui est le quatrième concept, correspond à la capacité à inspirer et à influencer les autres tout en favorisant leur développement et à gérer les conflits
Ce modèle a le mérite de proposer des concepts où tout le monde peut s’y reconnaître. Il rend ainsi l’intelligence émotionnelle attrayante et donc populaire. Le problème est que cette définition de l’intelligence émotionnelle est considérée comme beaucoup globalisante : elle intègre notamment une autre soft skill, différente, comme la gestion des relations.

Modèle Bar-On

Selon Reuven Bar-On (2000), l’intelligence émotionnelle est un ensemble d’habiletés qui influencent la capacité de l’individu à réussir en s’adaptant aux pressions et aux exigences de son environnement. Son modèle se décompose en 15 composantes-clés et 5 « facilitateurs » de l’intelligence émotionnelle :
  • La perception de soi
  • L’expression individuelle
  • Les relations humaines
  • La prise de décision
  • La gestion du stress
Comme le modèle de Daniel Goleman, celui de Bar-On regroupe un ensemble trop étendu d’aptitudes. Bar-On parle d’ailleurs d’« intelligence émotionnelle et sociale ».

Modèle de Mayer et Salovey

Le modèle des compétences émotionnelles est directement inspiré par le modèle de Mayer et Salovey (1997), considérés comme les pères fondateurs de l’intelligence émotionnelle. L’inconvénient du modèle de Mayer et Salovey est qu’il est moins compréhensible et donc populaire que le modèle des compétences émotionnelles. Selon Mayer et Salovey, l’intelligence émotionnelle inclut 4 aptitudes :
  • la perception et l’évaluation – verbales et non verbales – des émotions
  • la compréhension des émotions
  • la gestion de ses propres émotions et de celles des autres
  • la capacité d’intégration et d’assimilation des émotions pour faciliter et améliorer les processus cognitifs et perceptuels
Le modèle d’IE proposé par Mayer et Salovey apparaît aujourd’hui – de l’avis même des plus sceptiques (Sternberg, 2001) – comme le cadre d’analyse et de mesure le plus rigoureux et le plus abouti et il devrait naturellement s’imposer comme point de départ de tout travail scientifique sur le sujet.

L’intelligence émotionnelle, Karim Mignonac, Olivier Herrbach, Jean-Pascal Gond

QE, mesure de l’intelligence émotionnelle

Le QI (quotient intellectuel) qui mesure l’intelligence rationnelle a trouvé son pendent le QE (quotient émotionnel) ! Le QE, est le résultat d’un test qui permet d’évaluer l’intelligence émotionnelle. L’expression « quotient émotionnel » émerge à la fin des années 90, avec les travaux de Reuven Bar-On  qui fut le premier à mesurer ce type d’intelligence.

Tests QE

Contrairement au QI, le QE ne dispose pas de test validé et utilisé de manière universelle. En effet, il existe une multitude de tests différents pour évaluer son QE :

  • Mayer et Salovey, ont créé le MSCEIT« Mayer-Salovey-Caruso Emotional Intelligence Test ». C’est le test QE le plus reconnu au monde et sans doute celui le plus utilisé en entreprise.
  • Le TEIQue« The Trait Emotional Intelligence Questionnaire » créé par K.V. Petrides en 1998 est également un test très utilisé.
  • Enfin plus récemment, le QE Pro a été créé par Christophe Haag et Lisa Bellinghausen, deux experts européens en intelligence émotionnelle
Test QE WOOC
Pour mes formations en intelligence émotionnelle (WOOC émotions), j’ai également créé un test QE, qui permet d’évaluer chacune des compétences émotionnelles dont nous venons de parler.
Le test QE WOOC comporte 25 questions : 5 questions pour chacune des 5 compétences émotionnelles. Comptez 10 minutes pour réaliser ce test. Il permet d’évaluer sa situation avant la formation et après, pour constater les progrès accomplis. La majorité des questions du test QE WOOC propose des mises en situation où vous devez démontrer votre capacité à choisir LE comportement le plus approprié dans un contexte donné.

Haut potentiel émotionnel ?

Quand on obtient un score élevé à un test QE, on dit qu’on est « QE+ », « QE élevé » et certains utilisent l’expression « haut potentiel émotionnel ». A l’inverse, on parle de « QE-», « QE faible » ou « faible potentiel émotionnel ». Mais en réalité, l’expression « haut potentiel émotionnel » n’a pas la même signification pour tous.

En effet, certains désignent les hauts potentiels émotionnels comme des êtres hypersensibles et empathiques, capables d’identifier et de comprendre les émotions des autres. Or l’hypersensibilité démontre un faible QE car une incapacité à gérer ses propres émotions ou encore à ne pas se laisser envahir par les émotions des autres.

C’est pourquoi, d’autres considèrent que les HPE détiennent l’ensemble des compétences émotionnelles dont la gestion émotionnelle et l’utilisation des émotions. Pour ces derniers, les HPE possèdent un QE élevé.

QE vs QI ?

Quotient intellectuel ?

Le QI (quotient intellectuel) permet de mesurer l’intelligence dite rationnelle ou cognitive, qui représente la capacité d’apprendre, de comprendre, et d’appliquer des informations et avoir des raisonnements logiques.

Contrairement au QE, le QI possède un test universel, validé et utilisé partout dans le monde (au moins occidental). Il est également différent en fonction de l’âge du répondant et souvent administré par des médecins.
Vaut-il mieux détenir un QE ou un QI élevé pour réussir ?
On a longtemps pensé que le QI conditionnait notre réussite. Mais en réalité, l’atteinte de nos objectifs dépend d’autres facteurs et l’intelligence émotionnelle en fait partie ! Par leur influence sur nos relations mais aussi sur notre mémoire ou notre capacité d’apprentissage, les émotions impactent évidemment notre performance.

Daniel GOLEMAN, L’intelligence émotionnelle, Editions J’ai lu

David Goleman affirme que le QI participe seulement à 20% de notre réussite, les 80% restant sont issus de l’intelligence émotionnelle. Eric Jordan, auteur du livre, Maîtriser l’intelligence émotionnelle, reprend ce chiffre et argue que « le QE est 4 fois plus puissant que le QI pour l’atteinte de nos objectifs. ».
En réalité, peu importe l’intelligence qui prévaut, l’essentiel est de prendre conscience que posséder un QE élevé est devenu crucial d’autant plus dans notre société actuelle. C’est exactement ce que souligne cette magnifique citation de Jacques Séguéla, co-auteur de Génération QE :
Le 20è siècle a vécu sous la terreur du QI, guillotine des talents exubérants, fossoyeur des hors normes, des hors-séries, des hors politiquement corrects. Le 21e siècle sera celui du QE. Une simple lettre qui change la donne du management, renverse les idées reçues, bouleverse les règles de sélection, téléporte le déjà-vu, dynamite le déjà-dit.

Jacques Séguéla, Génération QE, Editions Pearson

Le QE serait donc la partie immergée de l’iceberg, celle que nous connaissons peu de choses finalement mais qu’il faudrait absolument développer.

Histoire de l’intelligence émotionnelle

1600

René Descartes

instaure l’idée que les émotions, les « passions », doivent être contrôlées pour ne pas que le corps prenne le dessus sur la raison.

Les Passions de l’âme, 1649

1872

Charles Darwin

affirme que les émotions sont universelles et permettent la survie d’une espèce.

The expression of the emotions in men and animals, 1872

 

1969

Paul Ekman

En reprenant les travaux de Darwin, Paul Eckman, en collaboration avec le Dr Friesen, prouve qu’il existe un dénominateur commun à tous les peuples : les expressions faciales des émotions.

 The repertoire of nonverbal behavior, 1969

1983

Horward Gardner

ouvre la voie aux intelligences multiples, plus ou moins liées aux émotions :

  • Intelligence linguistique
  • Musicale
  • Logico-mathématique
  • Spatiale
  • Kinesthésique,
  • Intrapersonnelle
  • Interpersonnelle
  • Naturaliste
  • Existentielle

Frames of Mind : The Theory of Multiple Intelligences, 1983

1990

Peter Salovey & John Mayer

sont les premiers à utiliser l’expression « intelligence émotionnelle » pour décrire « l’habileté à percevoir, comprendre, gérer et utiliser les émotions afin de faciliter la pensée. »

Emotional intelligence, 1990 

1994

Antonio Damasio

démontre que la séparation entre la raison et l’émotion est totalement infondée et apporte un crédit scientifique à la « gestion des émotions » en prouvant le rôle majeur dans l’intelligence, les relations et la prise de décision.

L’erreur de Descartes, 1994

1995

Daniel Goleman

popularise l’expression « intelligence émotionnelle », qui selon lui, permet de construire de bonnes relations et prendre de meilleure décision.

Emotional intelligence, 1995

Aujourd’hui…

des avancées en neurosciences et une réflexion structurée autour l’IE permettent d’utiliser l’IE comme un véritable levier pour un réel mieux-être personnel et interpersonnel.

Les bénéfices de l’intelligence émotionnelle

De nombreuses études scientifiques ont révélé ces dernières années qu’un individu QE +(comparé à un individu QE-), prend de meilleures décisions, est en meilleure santé, se laisse moins débordé au travail étant ainsi moins sujet au burnout, génère autour de lui des relations sociales de meilleure qualité, est conscient des conséquences de ses actes, excelle dans des tâches créatives, est plus performant au travail, a une employabilité plus forte, fait de meilleurs choix de carrière, a en règle générale un meilleur salaire et affiche un statut socioéconomique supérieur.

Extrait de la Revue RH&M* n°66 de juillet 2017

Il existe de très nombreux avantages à posséder un QE élevé. J’en ai retenu 3 qui m’ont paru fondamentaux :

UNE MEILLEURE PERFORMANCE

Une meilleure performance individuelle
Les salariés QE+ une meilleure place dans l’entreprise (rang hiérarchique) et une meilleure rémunération. (1)
Une meilleure performance collective
Les entreprises qui cultivent l’intelligence émotionnelle en continu obtiennent un retour sur investissement 3 fois supérieur à celui réalisé, en termes de chiffre d’affaires, de satisfaction interne et de productivité (2)

DE MEILLEURES RELATIONS

Être intelligent émotionnellement permet ne pas entrer dans un conflit et d’entretenir des relations de meilleure qualité.
En effet, a été démontrée une forte corrélation entre un QE élevé et des relations plus saines et solides. (3)
En développant son intelligence émotionnelle on prend soin de soi et des autres.

Christophe HAAG, Interview Le pouvoir caché des émotions

UNE MEILLEURE SANTE

Une meilleure santé mentale
Le niveau de tabagisme et d’addictions (consommation de drogues et d’alcool) est plus élevé chez les QE-, de même que les troubles de l’anxiété et de la dépression.
Une meilleure santé physique
Aussi, les QE+ consomment moins de médicaments et vont moins chez le médecin ou à l’hôpital. (4)
L’intelligence émotionnelle est un socle. C’est presque un socle originel d’autres intelligences, relationnelles ou créatives : c’est le socle nourricier. À l’heure où (…) l’on s’interroge sur le devenir de l’homme face à la montée de l’intelligence artificielle, comment ne pas souhaiter que l’on ne néglige pas l’intelligence émotionnelle.

Véronique MORALI, Les Intelligences multiples en entreprise, Editions Dunod

En effet, l’exigence de flexibilité et d’agilité, la multiplicité de nos relations, l’arrivée de l’IA, … sont autant de facteurs qui rendent le développement de l’intelligence émotionnelle incontournable. C’est sans doute pour ces raisons que 83% des entreprise  estiment que l’intelligence émotionnelle jouera un rôle crucial dans leur réussite future (2). L’intelligence émotionnelle se présente alors comme l’intelligence du XXIème siècle à développer en priorité.

Peut-on vraiment développer son IE ?

Selon Mayer et Salovey, une partie de l’intelligence émotionnelle serait innée et une autre partie acquise, en fonction de nos expériences, notre culture, notre éducation. En effet, « la recherche nous montre qu’en moyenne, plus nous avançons en âge, mieux nous gérons nos émotions. », Ilios Kotsou, Intelligence émotionnelle et management (p. 201), Editions Boeck Supérieur.

Faut-il cependant attendre que les années passent pour devenir un QE+ ? Non. Mark Brakett, expert reconnu mondialement en la matière, explique que nous ne pouvons pas changer de personnalité : certains sont de nature anxieuse, d’autres calmes… mais nous pouvons apprendre à augmenter nos compétences émotionnelles.
Je ne peux pas changer ma génétique, mais je peux changer ma manière d’exprimer mes émotions et ma façon de les réguler.

Marc BRAKETT

Psychologue de recherche et directeur fondateur du Centre pour l’intelligence émotionnelle et professeur à l’Université de Yale

D’ailleurs, plusieurs études (5) ont prouvé une « amélioration significative » de l’intelligence émotionnelle pour des personnes formées à cette soft skill. Nous pouvons donc apprendre à devenir plus intelligent émotionnellement en suivant une formation. De plus, comme la plupart des apprentissages comportementaux, nous pouvons le faire à tout âge. Good news !

En résumé

L’intelligence émotionnelle comporte 5 compétences distinctes :
  • identifier,
  • comprendre,
  • gérer,
  • exprimer,
  • et utiliser les émotions
Elle relève d’une dimension intra personnelle (dirigée vers soi) et interpersonnelle (dirigée vers les autres). Posséder un QE élevé permet notamment d’obtenir des relations plus saines et pérennes, d’augmenter ses performances et d’être en meilleure santé. Et la bonne nouvelle est que nous pouvons vraiment développer notre intelligence émotionnelle par des actions de formation.
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Sources et références de l’article
(1) Etude réalisée dans une compagnie d’assurance maladie américaine en 2006 – Source : N. Lopes, D. Grewal, J. Kadis, M. Gall, P. Salovey, Evidence that emotional intelligence is related to job performance and affect and attitudes at work, Psicothema. 18 Suppl (2006) 132–138.

(2) Etude Cap Gémini – 2019 – 2250 répondants

(3) Test utilisé MSCEIT – Source : M.A. Brackett, S.E. Rivers, S. Shiffman, N. Lerner, P. Salovey, Relating emotional abilities to social functioning: a comparison of self-report and performance measures of emotional intelligence, J Pers Soc Psychol. 91 (2006) 780–795. doi:10.1037/0022-3514.91.4.780)

(4) Etude réalisée par l’Université Catholique de Louvain et la Mutualité belge – 2015 – 10 000 répondants.

(5) NELIS D., KOTSOU I., QUOIDBACH J., HANSENNE M., WEYTENS F., DUPUIS P.,& MIKOLAJZAK M. (2011), Increasing emotional competence improves psychological and physical well-being, social relationships, and employability. Emotion, 2, 354-366